Freud à l'UMP !

Publié le par Yohann Abiven

La majorité présidentielle aurait-elle commencé ce chemin pénible, cette pente qui est souvent raide et qui conduit à Reims en pensant se rendre à Seignosse ? Y aurait-il comme une partisocialisation de l’UMP parce qu’à son tour la formation sarkozyste devrait faire face à des incidents à peine croyables de la part de grands professionnels ? Le PS aurait besoin de Girard, mais Freud serait objectivement à l’UMP. Le parti qui rassemble désormais toute la vraie droite de gouvernement et même un peu plus, serait une sorte de Ça, avec un chef grand gardien, comme un Surmoi, et un discours des circonstances présentables : le Moi. Sauf qu’à Seignosse, le Ça l’a emporté, y compris devant des caméras qui ne s’étaient même pas cachées pour saisir ce qui est devenu une grande messe du web. Car que celles et ceux qui n’ont pas regardé la vidéo de Brice Hortefeux et ses distingués amis me jettent la première pierre, y compris d’ailleurs les langues si morales qui, bouleversées, ont crié au scandale en face de cette nouvelle avancée démocratique. Car il y a tout de même quelque chose d’étrange dans cette coutume qui consiste à se lamenter d’une politique de langue de bois tout en s’alarmant des conséquences catastrophistes quand les mots de la convenance politique se taisent un instant. Autrefois, nous regardions parfois « l’Heure de Vérité », c’était le dimanche à midi. A l’époque, il y avait bien l’heure, mais moins sans doute de vérité. Désormais, nous avons la vérité, et en quelques minutes. C’est-y pas beau ?

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